Fiche : Girim Orchéron

par **Azryen** Lun 25 Fév - 23:41

Histoire et état civil :

Le fleuve « Runeim », qui sa source dans la chaine de montagne de « Havjord », est long est monotone, mais son lit est large et il traverse une importante partie du continent, ce qui en fait une excellente voie commerciale. La ville de « Runovia » est une des villes qui le borde, elle est même la troisième plus grande ville qui borde ce fleuve et la dernière grande escale avant l’océan. Mais Runovia est particulière car, au lieu d’être séparée en deux par le fleuve, elle ne s’était étendue que d’un coté, sur l’autre rive se trouve la forêt Luisante. Elle tire son nom d’un arbre qui la compose en grande majorité, un arbre au tronc droit et d’une couleur presque blanche, comme de la cendre froide, alors que ses feuilles d’un vert profond et luisant fait jouer la lumière du soleil comme une infinité de perle de rosée sur les feuilles. Ses arbres étaient très prisés, mais aujourd’hui ne subsistes que les décombres de scieries et autres chantiers navals. On avait fui cette forêt car, un beau jour, semblable a tant d’autres, le groupes le plus important d’éclaireur, en charge de repérer les meilleurs arbres pour les bucherons, étaient revenu livide, la terreur pure inscrite sur leur visage. Il avait été vain de vouloir les stopper dans leur fuite, tous entamant la traversée a la nage. Certains se noyèrent, les autres ne se calmèrent qu’une fois les pieds sur la rive opposée. C’est alors que la nouvelle tomba, comme un couperet. Une écharde immense, haute d’une quinzaine de mètres et aussi large qu’un chêne centenaire avait été découverte a trois jours de marches de la ville. Les réactions étaient prévisibles. Malgré les sceaux mis en places et régulièrement entretenus, la forêt était abandonnée, le commerce allait de mal en pis, les bateaux préférant s’attarder le moins longtemps possible. Ainsi avait commencé le déclin de Runovia.

Girim est un natif de Runovia, issu d’une famille lambda, un père travaillant à la forge principale, une mère dont il avait très peu de souvenir, son père lui avait dit qu’elle était partie avec un marchand. Girim n’avait jamais cherché à savoir la vérité, car évoquer la chose semblait faire souffrir son père à qui il devait tout. Il avait quinze ans quand la roue du destin tourna. Girim s’était alors engagée dans la milice de la ville, pour lutter contre les agitations et la criminalité grandissante. Il avait la tête pleine d’idéaux, son père disait même qu’il aurait fait un bon paladin s’il n’avait fui les cultes comme la peste. Mais Girim avait vite déchanté. Il s’était rendu compte qu’à cause des difficultés économiques de la ville, les soldes étaient devenu moindre et plus aléatoires, et la milice se compensait en acceptant des pots de vin, fermant les yeux sur des crimes ou bien en extorquant de l’argent au gens vivant dans les quartiers malfamés. Girim avait dénoncé ces pratiques indignes, et ses rapports en avait envoyé plus d’un en prison ou bien, dans les cas graves, directement a la potence. Girim était devenu gênant, il fut donc expulsé de la milice à 20 ans, sur un prétexte fumeux. Bien que furieux, il fut néanmoins heureux qu’ils n’aient pas décidés de simplement le faire disparaitre, chose qui arrivait de plus en plus souvent. Girim avait alors rejoins un groupes de mercenaire, dont les services consistaient à assurer la protection de la personne et des biens du plus offrant. Mais la aussi certaine pratique allait à l’encontre des principes. Il les quitta à 21 ans, plutôt en bon terme, et commença à vivre de petits boulots divers et variés. Il avait 22 ans quand il fut impliqué dans une gigantesque bagarre de taverne. Il était complètement saoul quand la milice était intervenue, et Girim n’y était pas allé de main morte avec eux. Eut égard aux anciens services rendus, Girim n’avait écopé que d’une peine de travaux d’intérêt publique. N’ayant pas tout à fait dégrisé, Girim avait alors lancé qu’avec une grande hache, il irait détruire cette Echarde de malheur. Le juge l’avait pris au mot.

Trois jours plus tard, Girim s’enfonçait dans la forêt, direction l’Echarde. Il avait été surpris de ne rien croiser sur sa route. Une fois au but, il avait donné quelque petits coups pour estimer le temps qu’il lui faudrait pour l’abattre, mais il n’avait pas vu que ces coups étaient inefficaces. C’est lors du premier et unique grand coup que cela se produisit. Il y eut une sorte d’explosion, la hache fut vaporisée, et Girim fut éjectée au loin tout en ayant une partie du corps aspergée d’un liquide étrange, mi colle mi acide.

Ce furent des secousses sourdes et des craquements sinistres qui réveillèrent Girim. Il ne savait pas depuis quand, mais son inconscience devait durer de plus d’une journée tellement la faim, et surtout la soif, lui broyaient la gorge et les tripes d’une main de sable. Tout ankylosé qu’il était, Girim fit un effort surhumain pour ouvrir les yeux et découvrir la source de ce vacarme, ce qu’il vit alors manqua de peu de l’achever. A moins d’un mètre de sa tête se trouvait la patte d’une créature monstrueuse et difforme, une véritable vision d’horreur qu’aucun nom n’aurait pu décrire, et dont les dimensions étaient des plus impressionnantes. Girim aurait été dans le vrai si, sur l’instant, il s’était comparé à un chat. Le monstre ne semblait pas l’avoir remarqué, ou bien il n’en avait rien à faire de lui. Girim ne perdit pas plus de temps, la peur décupla ses forces et lui permit de s’arracher du sol. Il eut la chance d’être presque en face du chemin d’accès au fleuve, et se mit à courir comme si la mort elle-même le talonnait.

C’est une fois au bord du Runeim que Girim se rendit compte du piteux état dans lequel il était. Lors du coup de hache, un réflexe instinctif lui avait fait tourner la tête, sans nul doute la raison qui faisait qu’il avait encore un visage, même si le visage seulement semblait épargné. La substance dont Girim avait été aspergé avait consumé ses vêtements, fais fondre sa peau avant de finalement se solidifier. Tout le torse, le dos et les bras ainsi que la nuque et une partit de l’arrière du crane, tout cela était recouvert de cette nouvelle « peau », qui ressemblait plus a des plaques de chitines articulés couleur sève qu’autre choses. Girim chercha à tout arracher, mais c’était peine perdu, il envisagea même de s’amputer le bras, mais quand il comprit qu’il en avait de partout, il abandonna l’idée ainsi que la perspective d’avoir un avenir meilleur. C’est en se nettoyant que Girim fit tout de même une découverte importante, il avait perdu toute sensation de touché aux endroits atteint, ce qui s’avérerait plus que pratique par la suite.
Son retour en ville fut discret, et Girim avait eut le plus de mal, étant donné sa nouvelle apparence, d’obtenir une audience avec les plus hautes instances de la ville. Il les avait prévenus de la présence de la créature, de son échec à détruire l’Echarde et pour finir, avait révélé les « changements » le concernant. S’ensuivit un débat houleux et virulent. Les uns voulaient faire évacuer la ville, les autres mener une mission afin de chasser la bête et consolider les sceaux. Girim fut arrêté et emprisonné, pour être mis en « quarantaine », selon l’officier responsable. Des rumeurs glaçantes étaient parvenues à Girim lors de son séjour à l’ombre. Des religieux voulait le bannir de la ville, voir même du pays, tout en le frappant d’ostracisme. Des magiciens et autres érudits voulait l’utiliser comme sujet d’étude, pour ne pas dire cobaye. Ce fut le même juge qui l’avait envoyé dans la forêt qui le sauva. Insistant sur le caractère héroïque de l’action que Girim avait tenté, et dont l’état était la résultante connu, on décida de le remettre en liberté, tout en lui faisant comprendre de rester discret. Les autorités ne voulaient pas avoir à faire à une chasse au monstre en ville.

Le temps passa et l’histoire se tassa. Girim travaille maintenant à la même forge que son père, et pouvoir ainsi être surveillé par ce dernier car, de temps en temps, ce n’était pas avec un marteau que Girim battait le fer, mais avec ses mains. Le soir venu, Girim écume les quartiers sombres de la ville, non pas pour voler ou racketter les commerçants qui y étaient, mais plutôt pour soulager les personnes s’adonnant a ce genre de pratique. Considéré par tous comme un marginal pouvant être brutal mais idéaliste, Girim ne sait pas s’il va continuer longtemps à vivre dans cette ville, ou bien s’il va parcourir le monde en quête d’autres personnes comme lui…

par **Azryen** Jeu 21 Mar - 21:55

Nom / Prénom : Orchéron Girim

Age / Taille / Poids :
22 ans / 1m96 / 105 kg

Signe particulier : Petits problèmes de peau.

Physique : 100
Finesse : 60
Caractère : 80

Compétences :

Coup sauvage :

Rang 3

X

Base : Au corps à corps, un coup surprise puissant, permettant d’infliger un handicap à l’armure de l’ennemi (ou son arme, mais moins probable), et de le repousser en arrière.
Pallier 1 :

Pouvoirs :

Armes naturelles de chitines :

Rang 3

X

O

Base : Permet a Girim de générer un surplus temporaire de chitine afin d’en faire une arme naturelle (de petites griffes au début, des armes plus élaborées ensuite).

Armure naturelle de chitine :

Rang 5

X

Base : Permet à Girim d’encaisser plus de coups, la chitine se régénérant a vitesse qui lui est propre (les armes de chitine ne peuvent être crées que sur les surfaces recouvertes de cette nouvelle « peau »).
Effets secondaires :
- Plus ce pouvoir est fort, plus cette peau gagne sur l’ancienne (surface actuelle environ 51%).
- Les créatures de l’Autre Côté ont des réactions aléatoire due a la présence de Girim, elles peuvent le considérer comme une menace, un allié ou bien l’ignorer simplement.
Pallier 1 : A définir

Fiche : Girim Orchéron

Fiche : Girim Orchéron

Fiche : Girim Orchéron (suite)