[Djinshin] Tradition et Usurpation

Lei était enfin arrivée à la capitale. Cela faisait un bon moment qu'elle se dirigeait vers Kyapitaru. Depuis qu'elle avait entendu ce vieil homme parler des délégations que les divers clans envoyaient saluer l'empereur. Peut-être qu'il serait là, c'est ce qu'elle s'était dit...

Et elle était venue comme une idiote! Mais quelle crétine, elle se haïssait d'être aussi faible.

Lei poussa un soupir, et s'adossa à un mur le temps de se calmer. La fête battait son plein, et les couleurs, les sons, les parfums se mêlaient en une divine symphonie.

La jeune fille cachait ses yeux marrons si banals sous son chapeau de paille, mais celui-ci laissait voir sa chevelure d'ébène, sa plus grande fierté depuis toute petite. Son corps était tout aussi marquant, et la coupe de sa robe laissait deviner une poitrine tout à fait correcte, et des courbes attirantes sans être exagérées. Cependant elle n'en jouait absolument pas, ne se rendant pas vraiment compte de l'effet que son physique pouvait faire à certains hommes.

Lei entendit alors un petit cri à ses côtés. Une petite fille venait de trébucher, s'écorchant le genou. Lei se pencha vers elle, et prit dans une burse à sa ceinture un peu d'une crème rosée, à l'odeur d'amande amère, et l'applique sur la plaie après avoir enlevé les saletés. La fillette la remercia, et bientôt cessa d'avoir mal pour retourner courir dans les rues.

La jeune fille eût un surire attendri, avant de déambuler au hasard des étals, s'extasiant tour à tour devant un éventail en plume de paon et une édition calligraphiée des poèmes de Sung Chi, ou devant un de ces moulins à vent dont elle avait toujours rêvé, qu'elle acheta. Sa curiosité semblait sans limite, et c'est totalement par hasard qu'elle se retrouva sur une placette un peu plus calme, où un vieil homme proposait du thé sur le pas de sa porte, ce qu'elle accepta avec plaisir.

Arisato était partie à temps et se trouvé maintenant sur la place. Voyant un arbre fort bien placé, il decidât de monter sur ce dernier.



Il prit donc un peu d'élan se concentrât et commença à courir sur l'arbre pour monter sur une branche assez solide pour le soutenir.



Et ceci fait il se rdressât et se mit debout (se tenant néanmoins au tronc) pour ne pas manquer de respect à l'empereur. Car même si aprés tout, il n'était qu'un homme devant l'infini et implacable roue du temps. Il savait que le véritable principe était de continuer à vivre malgrés cela.

L'empereur veillé sur ça population et en cette fête radieuse, il était le plus saint des hommes aux yeux de tous. Divinité ou humains, on se devait de ne pas lui manquer de respects en ce jours.

Seiv s'était retrouver devant une petite attraction simple et commune où il fallait juste envoyer des petits cailloux sur une dizaine de pot de métal empilé de façon ... artistique ... enfin du genre contemporain ... ou content pour rien, tout dépend comment on voit la chose ! Mais il s'agissait d'une forme pas très banal qui représenté ... si on avait l'oeil et aussi beaucoup d'imagination ... la lune ! Par simple plaisir, il prit une petite partie, et d'un seul jet de caillou, là où il fallait il fit s'écrouler la structure ! Il fut bien évidemment récompensé par un tel geste d'adresse ! Il en obtint un gros ours en peluche ! Il avait remarquer qu'une petite fille le regardait d'un air envieux, et par simple bonté, il lui tendit délicatement ce gros nounours avant qu'il reçoive cette fois ci comme récompense un grand sourire, et un petit 'Merci !'

C'est à ce moment-là que sonna le gong retentit, et la petite fille toute excité crié avec joie que l'empereur allait annoncer son discours ! Elle proposa à Seiv de la suivre afin de regarder en sa compagnie la suite de l'évènement ! Il sourit en retour avant de lui faire signe de monter sur ses épaules et de le conduire jusqu'à l'endroit où sa famille l'attendait.

Lei remercia le vieil homme, reposa sa tasse et se dirigea vers la place où résonnait le gong. Elle traversa la foule sans difficulté, se faufilant jusqu'au premier rang. De cette place elle voyait tous les dignitaires rassemblés en attendant le passage de l'empereur. Parmi eux de nombreux samouraïs...
Elle chercha Shinreï des yeux, mais ne le vit pas. En fait, elle ne voyait même pas la bannière des Mumyosaïgo, mais c'était peut être dû aux larmes qui montaient, lui obscurcissant la vue. Tant de souvenirs...

...

"Eh, Lei! Viens voir!"

Shinreï est au bord d'un trou dans le sol, formé par le déplacement des racines d'un arbre dans sa chute. Le jeune garçon aux cheveux d'argent la fixait de son regard azur, un sourire éclatant sur les lèvres.

La petite fille en tunique blanche monte la colline pour le rejoindre. Il lui montre une petite grenouille d'un vert vif qui a élu domicile dans la mare d'eau de pluie. Un sourire complice, reflété par Lei. Il se jette dans l'eau, et saisit la grenouille dans sa main. Lei applaudit vigoureusement.

"Ouais tu l'as eue!"

...

Shinreï est dans la cour principale, avec tous les jeunes du clan. Il répète encore et encore les mêmes mouvements qui forgeront son corps, en feront une arme de guerre. Quand il a fini, il se dirige vers Lei, son sourire si pur semble illuminer la cour, du moins aux yeux de Lei.

"Onee-chan, j'ai apporté Shiki!"

Lei montre le faucon favori de Shinreï, qui plane à une cinquantaine de mètres du sol. Le jeune homme la prend dans ses bras, et la fait tourner une ou deux fois au dessus du sol, avant de la prendre par la main et de se diriger vers la salle de repas. Cela fait un an qu'il a demandé à son père l'autorisation pour Lei d'y entrer, en même temps qu'il y a été admis lui même, à ses 11 ans.

...

Shinreï rentre de la chasse, ramène sa jument à l'écurie, puis se dirige vers le jardin de pierre. Lei est en train d'y apprendre à soigner un petit mulot. L'exercice a l'air ardu, et elle échoue plusieurs fois. Alors qu'elle essaie encore une fois, le mulot se redresse soudain et part en piaillant, visiblement en pleine forme. Le vieux Muramasa a un sourire tendre, que lui rend Lei. Elle entend alors un applaudissement entousiaste, et se retourne. Elle aperçoit alors Shinreï, et rougit instantanément. Elle se couvre précipitamment de sa veste de kimono, qu'elle avait enlevée à cause de la chaleur, la laissant en tenue "légère". Elle se dirige timidement vers lui.

"Tu progresses vite Lei, tu seras bientôt meilleure Shugenja que je ne suis Samouraï."

Puis ils vont hors du village, et là, Shinreï lui apprends à manier le sabre comme "une" samouraï.

...

Shinreï et Lei sont au bord d'un petit promontoire, juste au dessus d'un petit lac au dessus duquel volent les libellules. Lei écoute Shinreï lui raconter l'histoire du dragon qui vit dans ce lac, et qui fonda le clan Mumyosaïgo.
Le soleil descend sur l'horizon, embrasant le lac et irisant les ailes des "filles du dragon". Ils restent tous les deux collés ainsi, alors que la lune s'élève dans le ciel.

"Lei... La semaine prochaine... Mon frère va partir à l'est pour négocier un territoire avec le clan Date... Et Père a insisté pour que je l'accompagne..."

La nouvelle surprend Lei. Jusqu'ici, sire Fubuki n'avait jamais tenu compte que de Taihaku, le fils ainé, l'héritier du clan Mumyosaïgo. Elle a peur de ce qui pourrait arriver à Shinreï sur les routes, à quelques semaines de l'hiver.

"C'est... C'est merveilleux pour toi... Ton père veut que tu prennes la place qui te reviens dans le clan..."

"Je ne sais pas, je me demande plutôt... Je me fais sûrement du souci pour rien. Viens, on va voir si le dragon est là."

Lei suivit Shinreï près de l'eau.

...

Rien ne l'arrêterait. Ni cette neige drue, qui tombait sans fin, ni les gardes, ni personne... De toute façon, les gardes ne parvenaient pas à se saisir d'elle, comme si toute leur envie disparaissait au contact de la jeune fille. Alors que Lei atteignait la porte, Maitre Muramasa surgit de nulle part, et la projeta au sol d'une bourrasque de vent.

"Tu te ferais tuer pour rien. Attends ici."

A l'extérieur, le fracas de la bataille retentissait toujours plus fort. La mort du fils aîné des Mumyosaïgo, et l'état critique de son frère cadet avait attiré d'innombrables rapaces, en la personne des chefs des clans Date, Toku et Oyomi. Trois clans mineurs pris séparément, mais qui ensemble menaçaient de faire tomber les murs de Toshiyutatsu.

De là où elle était, Lei voyait sire Fubuki déployant tous ses talents de Shugenja et de Samouraï, bientôt rejoint par Maitre Muramasa. Soudain, une explosion de flammes emporta le pan de muraille où se trouvait le chef de clan. La poussière se dissipa, et chacun pût voir sire Fubuki lire les mots d'un Ofuda noir et or. La terre trembla alors, et un hurlement déchirant retentit. De chacun des corps mutilés des soldats Mumyosaïgo, un long dragon rouge s'éleva. Muramasa fît reculer précipitamment tous les hommes restants, et observât avec un air d'infinie tristesse son presque frère, qui absorbait un à un les dragons de sang. Il poussa alors un grand cri, et levant le visage vers le ciel, les dragons s'envolèrent, emportant des parts de sa chair. Ils fusionnèrent en un point si haut que le soleil empêchait de voir précisément où. Il y eût un moment de silence, puis un cri de panique, et une tentative de fuite de la part des clans ennemis.
Mais pas un seul homme ne réchappa de la pluie de sang magique qui s'abattit, faisant fondre hommes, armes et bêtes sans distinction.
Alors que chacun tâchait de se remettre de ces images, sire Fubuki que l'on pensait mort, se releva en titubant. Il marcha d'un pas lourd vers le château, alors que chacun s'écartait avec respect de son chemin pour le laisser passer, puis le suivait en silence. Il marcha ainsi jusqu'à la chambre où Shinreï reposait, le coeur malade des blessures empoisonnées de plusieurs flèches traitresses. Le chef de clan tomba à ses côtés, et lui murmura quelques mots à l'oreille. Puis, il fît signe à Hishigi, le médecin du clan, de faire ce qu'il avait à faire.

Avant que quiconque puisse intervenir, Hishigi arrachât le coeur battant du corps de sire Fubuki, avant de le faire rentrer dans un éclair lumineux dans le corps de Shinreï.

...

Cela fait un mois que Shinreï est guéri, et pas une fois il n'est venu la voir, ni n'a accepter de la recevoir. Il est le nouveau chef de clan mais quand même!
Cette nuit, Lei va rentrer dans sa chambre pour lui parler, qu'il le veuille ou non.
Elle s'élève le long de la muraille, s'aidant de tous ses muscles. Lorsqu'elle arrive devant la fenêtre de sa chambre, il est en train de travailler sur une carte, à son bureau.
Lei se glisse à l'intérieur.

"Shinreï..."

Il pousse un soupir de fatigue. Se retourne. La fixe avec un visage froid qu'elle n'avait jamais vu tourné vers elle.

"Que veux tu, Shugenja Shigetsu?"

Lei n'en crois pas ses oreilles, les larmes commencent à affluer à ses yeux.

"Shinreï, tu... Tu... Tu ne peux pas avoir oublié? Tu ne m'a jamais appelée par ce nom, c'est Lei... Lei!"

Shinreï se retourne vers la carte.

"En tant que membre du clan, appeller le chef de clan par son prénom est une marque d'irrespect passible du cachot. Je te prierai de ne plus être aussi familière. Le poids de tout le clan Mumyosaïgo repose sur mes épaules, ainsi que le devoir de le faire respecter."

Lei pleurait sans pouvoir s'arrêter, elle ne parvenait même plus à parler.

Shinreï reprit la parole:

"Une telle sensiblerie n'est pas digne de notre clan. Gardes! Raccompagnez mademoiselle à ses quartiers. Et faites venir le forgeron pour qu'il mette une grille à toutes les fenêtres dès demain. Et convoquez moi Maitre Muramasa. Immédiatement."

...

Lei rouvrit les yeux. La foule attendait dans un silence religieux que l'empereur s'adresse à la foule. Elle évita soigneusement de regarder les clans samouraïs, se concentrant sur le ciel.

La lune se teintait de nuances rosées, tandis que le silence s'installait, tant au niveau des gongs que de la foule. Du palais impérial sortirent, après une lente ouverture des immenses portes d'acier, l'Empereur et sa garde rapproché. L'ensemble des chefs de clans et autres hauts dignitaires étaient installés autour de là où l'Empereur allait faire son discours, en un demi-cercle qui faisait face à celui-ci et dos au public.

L’Empereur Lee, de son titre complet d'Empereur Lee VI, les empereurs se voyant attribuer, à leur mise au pouvoir, le nom d'un ancien dirigeant, à la fois porteur de valeur et marque de respect, était un homme relativement jeune, qui allait sur l’équivalent de la trentaine d'année humaine, son âge étant en réalité bien différent puisqu'il s'agissait d'un elfe-esprit. Sa peau pâle et ses yeux dorés donnait à son air sérieux une profondeur qui relevait pratiquement du divin chez les badauds, et sa chevelure bleu gris lui arrivant jusqu'au milieu du dos, détachés pour cette occasion, donnait pratiquement une beauté androgyne et envoutante chez cet homme.

Il était habillé du kimono cérémonial prévu pour cette occasion, aux couleurs bleu-nuit et or, arborant à l'avant et à l'arrière une lune entourée par deux mains qui la portait haut sans la toucher. Sa garde rapprochée était composé d'une dizaine d'homme maximum, mais chacun savait qu'il s'agissait des meilleurs guerriers que l'ont pu trouver pour protéger l'empereur, et qu'ils étaient dévoués corps à âme à cette tâche.

... Enfin, l'Empereur arriva au piédestal sur lequel il s'adresserait à son peuple. Il observait la foule de son regard sérieux, et s'exprima :

"... Peuple du Djinshin ! Nous célébrons ce soir l'esprit de nos ancêtres qui ont combattu durant des siècles les Ha'arids¹, se cachant le jour et vivant la nuit, peuple bénit par la Lune qui fut spectatrice de leur victoire lorsque les anciens dieux nous ont accordés l'Ultime Crepuscule². De nombreux siècles se sont écoulés depuis ces temps anciens, et pourtant, notre peuple serait encore asservi si nos pères ne s'étaient levés contre l'ennemi, obtenant notre liberté par le fer et le sang : il est de notre devoir de mémoire de commémorer leur courage en cette nuit où, de nouveau, la Lune de sang s'habillera³."

Sur ces derniers mots, l'Empereur souriait de plus en plus, progressivement, d'un sourire emplit de fierté.

"Mes frères, nous vivons une époque de paix et de prospérité ! Les guerres de clans ont cessés, et nos voisins géographiques, qu'ils soient vaincu ou non, ont cessé les hostilités et signé pour une paix durable, amenant progressivement la paix sur nos terres depuis plusieurs années. Profitons de cette bénédiction, mes frères !"

Levant les bras vers le public, l'Empereur provoqua une vague d'applaudissement et de cris enthousiastes. D'un geste de la main, il demanda le silence, qui s'installa en quelques secondes.

"Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... Cette année verra le début de long travaux ! Car, avec l'accord de nos alliés fraichement obtenu, le Djinshin et ses alliés vont installer des voies de commerces surveillées et entretenues, qui desserviront d'immenses distances et permettront à nos peuple de prospérer à travers le monde, mais aussi de raffermir les liens qui nous unissent à nos voisins en travaillant de concert à cet immense projet !"

Avant même qu'il n'ait eu à lever les mains, la foule applaudit à nouveau, scandant le nom de l'empereur sur fond de cris d'autant plus enthousiastes.

Tandis que l'Empereur s'exprimait, la lune devenait de plus en plus rouge, l’éclipse lunaire se déroulant à mesure que le discours avançait. Cependant, tandis que la teinte finale rouge sang de la lune apparaissait, un sentiment de malaise parcourait la foule.

Soudain, on eut dit comme une pression soudaine qui s'abattait sur la foule entière, les mages en suspensions tombant au sol, et une bonne partie de la foule s'écroulant. A tout horizon, un voile semblait donnait une apparence achromatique de ce qui se trouvait à l'extérieur.

La panique se mit à emplir la foule, tout ceux aptes à se déplacer commençant à s'enfuir en tout sens, tandis que le sol se mettait à trembler. Soudain, avec une certaine violence, le sol se déchira au milieu des jardins impériaux, heureusement déserts et suffisamment grand, en comptant les structures autour, pour ne subir que des dégâts matériels lors de la sortie de l'immense structure qui semblait s'extirper du sol.

Bouton musique:

En effet, sous les yeux ébahis des quelques encore capable de conserver leur calme, un immense château s'extirper des entrailles de la terre, faisant passer le palais impérial pour un cabanon. La structure était si grande qu'elle avait même détruit une partie du palais et des rues de la ville, hors du quartier, en s'élevant ainsi.

L'ensemble du groupe, parmi plusieurs dizaines de personnes lambdas, avait fuit en direction du palais, abri le plus proche. Bien entendu, l'Empereur avait été le premier mis à l'abri, sa protection rapproché ayant agit avec un efficacité telle que personne ne vit disparaitre l'Empereur tellement ce fut discret et rapide.

Réunis dans le hall du palais, le temps n'était pourtant pas à la sécurité extrême, l'Empereur étant seulement à un balcon en haut d'escaliers, avec sa garde rapprochée, observant d'un air inquiet les quelques gens ayant fuit dans ce hall avec les hauts dignitaires et chef de clan. Du moins, ceux qui étaient restés conscient après l'apparition du voile.

L'Empereur incita ses gens à rester calme, afin de réfléchir ensemble à la situation, qui était pour le moins exceptionnelle...

Notes:

HRP:

Lei n'avait pas la moindre idée de ce que ce château faisait là, et avait déjà fort à faire pour éviter de regarder un samouraï sans en plus devoir tenter de comprendre cela. Voyant que l'empereur se tenait à l"écart, elle reporta son attention sur les gens présents. A défaut d'une véritable connaissance, elle avait déjà entraperçu le jeune homme ailé, et se rapprocha de lui.

"Excusez-moi, mais... Auriez-vous la moindre idée de ce qu'il se passe?"

Juuketsu prit vite place dans la foule contre son gré. En effet, une dizaine de personnes s'était placées derrière lui pour écouter le discours de l'empereur et donc l'empêchait de se mouvoir librement. Ce dernier fait avait d'ailleurs pour résultat d'irriter le personnage préférant toujours garder une porte de sortie ... au cas où ...

"Tss, paix ? prospérité ? Est ce dont digne d'un leader ? Pathétiques humains ...", De part son éducation et les nombreux récits qui lui furent comptés Juuketsu savait que les humains ont pour habitude d'instaurer de fausses déclarations de paix avec leur ennemis qui ne dure que le temps de l'élaboration d'un nouveau plan d'attaque.


"Eh, si vous êtes pas content vous pouvait toujours allez vous faire voir ! alors taisez vous !", lui rétorqua une grosse voix venant de derrière lui car, en effet, sa réflexion fut quelque peu bruyante.

"Ma critique ne faisait qu'accompagner l'objectivité de ma pensée et je suis désolé qu'un être comme vous ai pu l'entendre malgré la présence d'autant d'excrément dans votre appareil auditif.", dit il gentiment sans se retourner.
Cette remarque ne manqua pas de faire rentrer la grosse voix dans une rage qui fut, en comparaison avec l'humeur de la soirée, plutôt paradoxale. Celui-ci s'élança donc vers Juuketsu tentant vainement (même s'il ne le sait pas encore) de faire parvenir son gros poing vers son visage si raffiné. Malheureusement pour lui il faut croire que Juuketsu a le bras plus long ....

"Plus que 9 ...", pensa-t-il.

Spoiler:

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Malgré le fait que Juuketsu trouvait le discours de l'empereur plutôt comique, il se contrains a l'écouter attentivement. Ce fameux discours tournait toujours autour de la paix et de diverses alliances et semblait très répétitif mais Juuketsu avait pour habitude de retenir tout ce qu'il entendait car, comme il dit souvent : "Le manque de connaissances apporte bien souvent la mort plus vite qu'une épée.".

Mais quelque chose empêchait Juuketsu de bien écouter le discours ... quelque chose qu'il connaissait bien et qu'il n'appréciait que peu ...


Et cela ne manqua pas, quelques seconde plus tard une puissance magique bien plus lourde se fit sentir et s'écrasa sur la foule.


La curiosité de Juuketsu monta de plus en plus durant les événement qui suivirent et, voyant le sol se mouvoir sous ses pieds et une structure en sortir, il se sentit au plus haut point que sa joie pouvait atteindre. Un château sortant du sol, quoi de mieux pour agrémenter cette soirée ?
Chaque mètres du château qui sortait du sol donnait à Juuketsu une sensation étrange.

"Mais ce château ?! C'est ...", Son sourire fut bien vite coupé par les MOUVEMENTS DE FOULE qui le firent voyager dans le plus grand confort jusqu'à l'intérieur de ce qui semblait être les restes du palais de l'empereur.
Cherchant à tout prit un moyen de sortir de la foule, Juuketsu se dirigea vers l'endroit le plus proche pour observer se qui allait se passer. (sans évidement chercher à aider qui que ce soit nécessitant une assistance quelconque à l'extérieur).

Le silence s'abattit soudainement à l'arrivée de l'empereur et de sa garde rapprochée. Tous les Djinshinaris, enfin presque tous, vénéraient cet homme "venu du ciel" selon certains.
En même temps, qui n'aurait pas été ébloui par son teint pale et ses yeux dorés au regard sérieux, ses longs cheveux bleus-gris lui arrivant, détachés, au milieu du dos, et cette beauté androgyne qui faisait penser à certains soldats célestes en armure dorée, bien que l'Empereur en question n'était pas vêtu d'une armure, mais d'un kimono cérémonial bleu-nuit et or conçu spécialement pour l'occasion.

Kagemaru respectait l'empereur, pour l'autorité dont il faisait preuve d'une part, qui était incontestable vu que tout le monde semblait silencieux...
"Eh, si vous êtes pas content vous pouvez toujours allez vous faire voir ! Alors taisez-vous !"
... enfin, presque tous étaient silencieux. Et pour ce côté bienveillant émanant de lui d'une autre part.
Car l'empereur aimait son peuple, et son peuple l'aimait.
Son discours était sous le signe de l'optimisme, de nouveaux alliés, un projet commercial avec ces alliés. Tout semblait aller pour le mieux, mais Kagemaru était encore méfiant.


Mais il ne s'attendait pas du tout à voir un chateau géant surgir du sol, tellement immense que le palais était minuscule comparé à lui.
Kagemaru fut obligé de quitter son point d'observation dans la précipitation, car le chateau détruisit une partie du palais.

Tout le monde s'était retrouvé à l'intérieur du palais impérial, enfin, tous ceux qui n'étaient pas tombés inconscient du moins. Avec les quelques Djinshinaris, les chefs de clans ainsi que l'Empereur et sa garde rapprochée, situés sur un balcon non-loin du peuple.
La situation actuelle était telle que la sécurité de l'empereur passait presque au second plan.
Tout le monde se posait des questions, ou en posaient à d'autres personnes.

Kagemaru avait posé ses lunettes autour du cou, n'ayant pas particulièrement besoin de celles-ci en ce moment. Dans son regard, on pouvait deviner qu'il se posait lui aussi quelques questions, avait quelques inquiétudes. Mais il était certain d'une chose :
"Qui sait quels genres de créatures vivent à l'intérieur de ce chateau, mais il y a peu de chances qu'ils se montrent très amicaux." lança-t-il, d'un timbre de voix grave, d'un ton neutre comme il avait appris à l'être, et à voix moyennement basse.
Kagemaru était relativement proche d'un groupe d'aventuriers, qui se trouvaient être l'homme ailé qui était abordé par la fille au chapeau de paille qu'il avait aperçu de son point d'observation qui n'était plus. Ils purent entendre ce que le ninja avait dit malgré le masque qui couvrait légèrement ses paroles.

Arisato se relevât, l'immense structure s'était élevé au centre de la cours.

* J'aurai préféré le monstre qui fait graou. *

Par la suite il vit l'ensemble de la foule se dirigeait vers la relatives sureté que le palais impériale pouvait offrir. Mais vu la différence de taille entre les deux structures, l'Ardent craignait que le risque ne soit éloigné que très temporairement.

Puis il se rappelât du gérant et sa fille. Ils l'avait aidé par le passé il ne pouvait rester dans l'inconnu quand à leur sort.

* Pourvu que le Destin est choisi leur survie en cette nuit...pourquoi il fallait que cela tombe cette nuit. Il faut que je le sache. Rien n'arrive par hasard. *

Il prit donc la décision de revenir pour en savoir plus, une fois la situation de ses amis confirmé.

En compagnie de la jeune fille, ils rejoignirent ses parents qui l'attendaient très certainement avec impatience mais surement pas en compagnie d'un incarné ! La petite s'empressa de raconter comment elle avait obtenu sa peluche et ses parents remercièrent comme il se devait Seiv en lui offrant une place à leur coté, Seiv ne fit pas prier et les remercia avant de prendre rapidement place, excité par l'arrivée de l'empereur !

Il était complètement captivé par ce que disait Lee VI, il ne pouvait se défaire d'un instant de ce qu'il se passait ! Il faisait partit de ses gens certainement trop naïfs, qui croyait de façon assurer tout ce qui pouvait être dit ! La couleur de la lune changeante ne le rendait que plus excité par la situation, malgré que son instinct lui disait de faire attention, sa conscience lui disait que c'était seulement son imagination et préféra rester obnubilé par ce qu'il se passait en face de lui avec attention !

C'est à ce moment qu'arriva ce qui devait arriver ... Un désastre, c'est comme si le monde allait s'écrouler pour en faire naître un nouveau ! Tandis qu'il sentit les secousses et vit la terre se relever, il attrapa d'un geste rapide la jeune enfant à coté de lui et fit signe aux parents de le suivre, les aidant à traverser afin de rejoindre tout le monde dans le palais qui semblait maintenant, une petite structure insignifiante face à la grandeur hallucinante du chateau qui sortit du sol ... *Mais que pouvait-il se passer ?! Comment c'était possible ?! C'est quoi ce p***** de b***** ! Il faut garder son calme ! Une solution va bien apparaître à un moment !* pensa t-il. C'est à ce moment là qu'arriva une fille couvert d'un chapeau de paille et là au fond de lui il se disait : *Ah peut être quelqu'un qui a une idée !* puis elle lui demanda : "Excusez-moi, mais... Auriez-vous la moindre idée de ce qu'il se passe?" Il semblait d'un seul coup totalement désespéré au fond de lui ... En même temps que pouvait-il espérer, avoir une réponse dans la seconde tenait à se moment là du miracle ! Puis il répondu comme il le faisait à son habitude : "Je ne sais pas du tout, mais tu devrait rester derrière, je te protègerais !" avec un petit clin d'oeil et le pousse levé, mais il ne semblait pas pour autant super rassuré par la situation en cours ... bien qu'il ne le montrait pas !

Kagemaru jeta un coup d'oeil dans la salle, à la recherche de ses camarades.
Personne. Comme par hasard. Les ninjas sont particulièrement doués pour disparaître, c'était regrettable parfois.
Le ninja frémit légèrement en pensant à ce qu'il devait faire : calmer la foule.
*... J'aime pas parler devant un large public !* pensa Kagemaru, éternel timide, qui n'aimait pas être sur le devant de la scène.
Kagemaru marcha lentement en direction du balcon, tout en se disant dans un monologue :
*Pourquoi c'est à moi d'faire ça d'abord. Ca a jamais été mon boulot ! C'était plus celui de Saeko, elle qui est si bavarde, mais il a fallu qu'elle tombe malade et qu'elle soit absente aujourd'hui ! Mais c'est pas mon boulot moi d'habitude ! Moi je me spécialise dans l'infiltration et l'assassinat, pas dans les discours face à une foule apeurée plus occupée à péter un câble qu'à m'écouter ! J'y suis bien obligé malheureusement...*

Kagemaru arriva alors au balcon, posa ses mains sur la rampe...
*Ce n'est rien, c'est juste une foule de plusieurs dizaines de personnes, c'est tout.*
Puis, inspirant profondément, lança à l'intention de la foule :
"Votre attention s'il vous plaît."
Seules quelques personnes firent attention à lui, comme d'habitude, en tant que ninja, il ne passait pas vraiment aperçu, mais au point qu'on l'ignore alors qu'il commençait un discours, c'était vraiment de la mauvaise foi. Il recommença, en parlant plus fort cette fois :
"Votre attention, s'il vous plaît !"
Cette fois-ci, tout le monde le regardait, cela ne le rassurait pas pour autant, mais il n'y pouvait rien.
"Merci. Donc..."
Le ninja hésita légèrement... que dire ? Il soupira légèrement, le calmant sur le coup.
"... Je sais bien que la situation paraît critique en ce jour de fête, voir un château surgir du fin fond de la terre et détruire une partie du palais est quelque chose d'assez inhabituel je l'avoue, mais je vous demande de garder votre calme."
Là il s'attendait à des répliques du genre :"Garder mon calme, mais vous avez bu combien de coupes de saké ?", ou bien à : "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !", mais il reprit directement.
"Je vous demande de garder votre calme car céder à la panique ne rendrait la situation que plus délicate encore. Nombres de nos concitoyens sont encore dehors, leur vie en jeu, tandis que nous sommes en relative sécurité. Nous ne savons peut-être pas de quoi s'agit cette structure au dehors, mais il y a des chances que ce qui vit à l'intérieur puisse être hostile. Donc il ne nous est pas permis de paniquer. Qu'allez vous faire, mes confrères Djinshinaris ? Rester ici, dans cette relative sécurité qui ne sera pas peut-être pas assurée pour longtemps ? Ou bien, sortir, aider nos frères là dehors, eux qui n'ont pas eu notre chance et qui font face à ce titanesque bâtiment ? A vous de choisir..."
Kagemaru mit alors ses lunettes. Son visage maintenant entièrement couvert, il lança, à voix basse :
"C'est votre choix..."

HRP:

Lei aperçut aloes ce qu'elle redoutait. Son visage vira au pivoine, et elle se cacha derrière l'homme ailé dans l'espoir de ne pas être vue, son chapeau de paille rabattu au maximum devant son visage.

Son attention fût détournée de ce visage adoré par la prise de parole d'un ninja tout de noir vêtu. Il proposait de sortir afin d'aider le peuple resté dehors. Outre que sa place était là bas, cela convenait parfaitement à Lei dans le sens où cela la mettrait à l'abri de ce regard de glace.

"Je viens avec vous...", dit-elle d'une voix plus grave que la normale.

Arisato était rassuré, il avait put apercevoir Midori et Kei dans la salle. Ce derniers essayez de rassurez sa fille et l'Ardent se tenait à leur côté. Il préférait se taire car celon lui dire que tout cela était l'oeuvre du Destin et était inévitable n'était pas si heureux aux oreilles d'une enfant.



Il continuer à chercher c'est mot quand il entendit.



" Votre intention s'il vous plaît."



La voix n'était pas trés forte et il y avait pas beaucoup de bruit. Donc il ne calcula pas la demande.



"Votre attention S'il vous plaît ! "



Le deuxieme coup fût plus inquisiteur et causât le silence dans la salle. Arisato se retournât et aperçût ce qui semblait être un ninja.

"... Je sais bien que la situation paraît critique en ce jour de fête, voir un château surgir du fin fond de la terre et détruire une partie du palais est quelque chose d'assez inhabituel je l'avoue, mais je vous demande de garder votre calme."



Il prît une pause.



"Je vous demande de garder votre calme car céder à la panique ne rendrait la situation que plus délicate encore. Nombres de nos concitoyens sont encore dehors, leur vie en jeu, tandis que nous sommes en relative sécurité. Nous ne savons peut-être pas de quoi s'agit cette structure au dehors, mais il y a des chances que ce qui vit à l'intérieur puisse être hostile. Donc il ne nous est pas permis de paniquer. Qu'allez vous faire, mes confrères Djinshinaris ? Rester ici, dans cette relative sécurité qui ne sera pas peut-être pas assurée pour longtemps ? Ou bien, sortir, aider nos frères là dehors, eux qui n'ont pas eu notre chance et qui font face à ce titanesque bâtiment ? A vous de choisir..."




Le choix ne se posait pas, il y avait des gens dehors qui avait besoin d'aide. Mais surtout il sentai que le Destin désirai qu'il aille parmis le groupe destiné à se former.

Un rire cynique retentit depuis le plafond, attirant le regard de quelques personnes qui avaient l'oreille tendue, mais la phrase qui suivit monopolisa la plupart des personnes présentes...
"Vous ne savez pas de quoi il s'agit... N'est ce pas?"

...

La nuit était fraiche... Et le spectacle qu'offrait la lune était splendide... Le drow se leva lentement et marcha quelques pas pour détendre ses jambes, en se souvenant des temps anciens où il était en vie... Il ne regrettait pas cette époque, cette époque de faiblesse... et pourtant si noble...

...

Le vampire était suspendu à l'envers et regardait la foule d'un air hautain, il commença à déambuler sans but précis, quittant l'assemblée du regard, comme faisant les cent pas tout en annonçant d'une voix posée:
"Voyez vous, ce petit amas de pierres noires qui gît désormais dehors est très important... Très très important" Ajouta-t-il en "levant" la tête pour fixer les membres de son auditoire silencieux. "Il se peut aussi que cette lugubre masure soit pour le moins... dangereuse..."
[HRP]AHA! Avouez que vous n'en saviez rien![/HRP]

...

... A l'époque il s'agissait tout d'une personne de haute importance, il avait pour son âge de l'époque une stature incommensurable, membre des hauts dignitaires de la capitale du moment, elle était tombée depuis... Ce même jour où il était passé de vie à trépas... Ne sachant même pas que ce qui l'attendait était tout autrement différent de la mort...
Il donna un coup de pied négligeant dans une des tuiles qui l'entouraient, la faisant dégringoler de toute la hauteur du palais impérial...

...

Il se remit à marcher en rond avant de lancer: "Mais la chance est de votre côté, car je vais de ce pas me jeter dans l'abysse sans fond qu'est ce monument pour vous épargner des efforts inutiles, n'est ce pas réjouissant?!?" (une pointe d'aigu traversa sa voix à la fin de sa phrase qui dissona sur l'instant.)

...

L'heure de l'apogée était venue, le moment de vérité approchait enfin et daignait le gratifier de sa présence, il serai si bon de retrouver cette prestance passée, mais avec ses nouvelles possibilités... Il fixa gravement le château qui se dressait devant lui

...

Il s'arrêta soudainement, fixant de nouveau le petit rassemblement qui se trouvait sous lui. "Mais il reste un problème, un énorme et inexorable problème!" Le vampire disparu purement et simplement à la fin de sa phrase.

...

Encore une fois, il essayerai...

...

Avant de brusquement réapparaitre au milieu de la foule sans le moindre son!
"Je ne pense pas être votre seul espoir... Non... Non... Il y en a bien d'autres... Je pense juste..." Il laissa un silence le temps de reprendre apparemment son souffle. "Je pense juste que je suis le seul de ces espoirs qui puisse être concluant, et mener une victoire contre les félons et fiélons qui se dresseront devant nous, mais pour cela, il me faut une armée..."

...

Le vampire se tint un instant sur le bord du toit, avant de nonchalamment faire un pas vers l'avant, se laissant tomber vers l'entrée du château.

...

"Et seuls les plus efficaces d'entre vous seront utiles, de la chair à canon n'as pas d'importance dans cette situation" Ce disant il agita négligemment la main. Et d'un air désintéressé il ajouta: "Alors je n'aie plus qu'a espérer que ceux d'entre vous qui sont utiles le savent, et viendront... je vous attend dehors." Sur ces mots, il disparut encore une fois sans bruits ni fioritures.

Devant l'entrée, le vampire attendait que les possibles êtres capables de l'aider sortent... avec un brin d'impatience et peu d'espoir de voir la porte s'ouvrir...